le problème de notre temps, c'est que nous vivons dans le changement, dans la planification, dans la police, dans la technique jusqu'au cou ! Et qu'il s'agit de retrouver l'homme. Je considère cependant comme dangereux ce qui est parfois appelé le "retour du religieux" et qui n'est qu'en faite qu'un retour retour du "communautaire" sectaire, religieux intégriste, nationaliste. Comment pourrions-nous avoir un regard sur ce début de siècle qui ne soit pas critique des pouvoirs idéologiques, politiques, économiques, ces pouvoirs qui ont décrété qu'ils allaient rendre l'homme heureux par l'abondance, par la technique, par la globalisation.
Alors je vous dirais ceux-ci passer sa vie à autre chose qu'à réaliser son potentiel, c'est la perdre, totalement.
Paul valéry disait, il n'y a qu'une chose à faire: se refaire. Se refaire doit passer par un dé-faire. Ce qui n'implique pas une défaite, mais une dissolution créatrice.