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03/04/2008 02:17
Bonjour à tous, je continue mon thème sur autrui, je vous parlerai de la multiplicité des "autruis" ce qui frappe, c'est que chaque relation est absolument singulière. Ce n'est pas "n'importe qui " qui rencontre "n'importe qui". Pour la raison très simple que "n'importe qui" n'existe pas, ce qui existe, c'est toujours quelqu'un. Autrui n'est jamais anonyme, même si l'on ignore ou veut ignorer son nom. C'est-à-dire que la relation à autrui, par l'indéfinie diversité qu'elle représente en fait, échappe à toute description exhaustive. Il n'y a pas de truc qui fasse réussir toute relation, malgré l'attendrissante naïveté de certains livres, principalement Américains, qui expliquent en toute simplicité comment se des amis ou comment être bien vu. Chaque rencontre que l'on fait est en un sens radicalement nouvelle . Il ne sert à rien de savoir comment se comporter avec les pompistes par exemple, étant donné que chaque pompistes est une conscience inexplorable, comme chacun d'entre nous, un autrui au sens où je le situe et qu'il n'a de commun avec les autres pompistes que le fait d'être affecté à une pompe à essence... Certe toute rencontre interhumaine, si brève soit-elle, engage ce que l'on peut appeler des processus psychologiques fondamentaux. Mais il suffit d'évoquer un certain nombre de situations disparates, continuellement vécues dans l'existence réelle, pour voir à quel point tout est chaque fois engagé différemment. JL A bientôt
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01/04/2008 01:43
bonjour à tous, le thème que je vous présente sera : Mais qui est autrui? A cette question, la première réponse qui est: " celui qui n'est pas moi" Mais cela ne suffit pas. Un noir d'Afrique centrale que je ne rencontrerai jamais dont personne ne me parlera, dont je ne verrai pas la photo, dont je sais même pas s'il existe en tant que personne précise, ne peut pas être pour moi un "autrui". Ce que je veut dire c'est que la notion d'autrui présuppose une relation où elle s'inscrit, si tenue que soit cette relation , à la limite, la simple connaissance de l'existence personnelle de ce "celui qui n'est pas moi..." Autrui est déjà quelqu'un qui existe pour moi, de quelque façon que ce soit, même trés fugitive. Et quelqu'un dont "l'existence pour moi" (et donc une certaine dimension de moi déterminée par cette existence) est irréversible, même si je l'oublie définitivement. Le souvenir d'une rencontre même très ancienne et même très brève peut toujours resurgir, et l'on est quelquefois stupéfait de se souvenir soudain d'un visage ou d'une voix dont on se demande sans réponse possible pourquoi l'on s'en souvient ou pourquoi on l'avait oublié, ce qui d'ailleurs revient au même d'une certaine façon... JL A BIENTÔT
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26/03/2008 11:43
Bonjour à tous, je fais un petit retour après plusieurs semaines d'absence j'espère que vous allez bien, que vos soucis ne vous envahissent pas aux point de vous faire oublier que la vie mérite que l'on s'y attache. L'hiver se termine, bientôt le printemps portera tous ses effets dans votre être entier, les arbres vont reprendre leurs formes, les premières feuilles vont apparaitrent, ainsi que les premiers parfums du printemps, oubliez vos difficultés quelques instants et ressourcez-vous de ce doux parfum puiser une nouvelle énergie dans ce que la nature vous offre à chaque jour suffit sa peine.
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15/01/2008 01:31
bonjour, je continue le thème sur l'autorité le respect avec les enfants. Je vous dis qu'il faut lui faire confiance, s'il émet une opinion on en tient compte. On lui confie des responsabilités. Le respect que l'enfant rend ne consiste nullement une formule de politesse imposées, donc vides de sens et qui peuvent fort bien cacher le plus grand mépris. C'est un sentiment profond et sincère qui fait qu'il tient compte de leur envie, ce qui n'empêche pas au besoin de leur dire gentiment quelques vérités, que certains trouveraient insolentes, mais qui prouvent en fait l'estime qu'il a pour des parents capables de les accepter. Amour : parce qu'il se sent réellement aimé: il sait qu'il n'est pas de trop dans la famille, qu'on agit toujours dans son intérêt qu'on l'aime tel qu'il est et non pas forcément tel qu'on voudrait qu'il soit. L'autorité c'est tout cela, ce n'est pas quelque chose qu'on impose de force. Cela s'acquiert, se mérite. Les enfants ont à apprendre que se sont les parents qui ont l'autorité. Comme si ce n'était pas aux parents d'apprendre à acquérir cette autorité par leur valeur morale, trop de parents baissent les bras et ne reconnaisent comme seul autorité celle de l'école, l'école est là pour apporter la connaissance, le savoir, mais se sont aux parents d'éduquer les enfants, dans l'amour véritable tout enfant s'épanouit et aura une évolution normale, aimez son enfant de tout son coeur, c'est aussi ne pas négliger l'autorité positive. A bientôt JL
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